Entout cas, si l’amour est en crise, on a rarement vu danse, tragédie et comédie faire aussi bon ménage sur scène. Odile Quirot Le F estival d' Avignon 2013 au jour le jour

Tout le monde pense qu’on a du temps à revendre, quand on n’est plus en activité et que les enfants sont partis. Mais j’ai encore commandé un livre que je n’aurai pas le temps de lire. Un petit livre, pourtant, suggéré par Jean-Claude Raspiengeas il y a trois pensais que j’allais le lire tout de suite, parce qu’il n’a que 178 pages et que les gros ouvrages classiques qui attendent depuis une bonne cinquantaine d’années pourraient bien patienter huit jours de plus. Mais il était en rupture de stock et j’ai dû le l’envie de le lire s’est atténuée, comme c’est la règle pour ce qu’on appelle les achats d’impulsion. Je vais évidemment honorer ma commande chez ma libraire, et le livre sera posé sur une de ces piles qu’on trouve dans tous les foyers, jouant un rôle social peu glorieux mais indispensable, celui de mener avec le moins de douleur possible au prête à Henri Queuille, ancien ministre corrézien, une phrase que j’ai toujours espéré faire mentir Il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout. » L’histoire ne dit pas s’il en fit une méthode ou si elle eut dans sa bouche valeur de qui m’intrigue, c’est la façon dont s’installe l’absence de solution, ou en l’occurrence la façon dont une pile de livres en attente se compose puis se décompose. Manquer de temps est une explication insuffisante. On trouve beaucoup de temps pour beaucoup lire, et pas que des chefs-d’œuvre, et beaucoup de temps pour beaucoup faire, et pas que des choses y a ce qui doit être fait de toute façon, et qui prend un temps fou. Les repas, du moins nos repas français dans les familles sans trop de problèmes, sont les plus dévoreurs de temps utile. Ils reviennent impitoyablement deux fois par jour à des heures où on est plein d’énergie pour faire autre chose que les courses, la cuisine, mettre sommairement le couvert, rester à table en bavardant gentiment, débarrasser, calculé qu’à eux seuls, tout compris, les repas me prennent presque autant de temps que le sommeil. Réjouis-toi, m’a conseillé une amie qui a perdu son mari il y a quelques années. Un jour, on mange en dix minutes et ce n’est pas bon signe. »À moins sans doute d’habiter une immense demeure ou de ne supporter que la perfection, le ménage est une moindre obligation. Les machines en font leur large part, la poussière peut attendre, et on vient à bout du repassage plutôt agréablement tard le soir en regardant un film sur qui reste est amputé par le jardinage pour ceux que cela concerne. Considéré comme un loisir, il ressemble plutôt à du ménage qui se ferait en plein air. Quelques obligations administratives, sociales, médicales, mitent le peu de temps encore en stock. Appelons celui-ci le temps de l’ l’amitié, nourrir les liens de famille, se rendre service les uns aux autres, entre proches ou dans des cercles d’entraide plus ou moins structurés, paraît injustement relégué au rang de ce que l’on fait quand on a le temps. Il est ainsi des silences qui s’installent à notre grand regret, des liens qui se distendent sans qu’on l’ait voulu, des causes délaissées, et ce tri ne se fait pas plus rationnellement qu’avec les livres qui finissent en piles même le temps de l’amour se soumet au cours mystérieux des un journaliste qui demandait à Chaban-Delmas, alors premier ministre, où il trouvait le temps de jouer régulièrement au tennis, Chaban répondit C’est simple. À chaque rentrée, sur mon agenda, j’inscris d’abord le tennis. Le reste s’installe tout naturellement dans les nombreuses plages restées libres. » Une telle réponse est celle d’un homme de pouvoir, maître de son que la fin de la vie active a libérés de ses contraintes n’ont pas les mêmes arguments pour imposer leurs priorités. Savons-nous seulement quelles sont les nôtres ? J’aimerais profiter de l’été qui s’installe pour définir les miennes. Est-ce un choix possible que de laisser faire le cours des choses, ou faut-il s’en tenir à ne jamais commander que les livres qu’on est sûr de lire ? C’est surtout le temps de l’amour, à vrai dire, qu’on inscrirait sur son agenda avant tout le reste. Si seulement il pouvait se contenter qu’on s’y consacre à heures fixes.

En ce temps-là, l’amour était de mentir aux enfants.» Ainsi commence ce récit poignant et lumineux .Un homme témoigne d’une rencontre improbable : celle d’un père et de son fils de 12 ans , comme seuls au milieu du chaos et du désespoir, pendant les 7 jours que durera l’apprentissage de ce qui fait la vie d’un homme .

Anima » est une installation performance spectaculaire conçue par la metteure en scène Maëlle Poésy et la photographe plasticienne Noémie Goudal. Sur un triptyque d’écrans géants défilent des images de palmiers, de rochers, d’une grotte et de l’eau… pour provoquer calmement un choc salutaire entre les respirations de la Terre avec ses 4,5 milliards d’années d’existence, et le souffle court de l’existence humaine. Rencontre. RFI Votre spectacle est troublant. Devant les yeux incrédules des spectateurs se décomposent et recomposent les images et les réalités, nos visions du temps et de l’espace, et nos certitudes. De quel anima » parle-t-on ? Maëlle Poésy On parle de l’âme, de l’animation du vivant et de tout ce qui respire. Comme on parle de la géographie de notre planète et du deep time », du temps de la Terre, pour nous, c’était important de parler aussi de sa vie intrinsèque. Pour cela, cela s’appelle êtes photographe plasticienne. Une large partie de votre création consiste à un triptyque en métamorphose permanente, composé de trois grands écrans de 5 mètres sur 5 mètres. Des images projetées sur des écrans, est-ce du théâtre ? Une sorte de théâtre d’images ? Noémie Goudal Pour moi, les trois écrans sont surtout là pour créer une forme immersive. Au théâtre, on a une sensation de public-scène. Là, le public était invité à l’intérieur de ce dispositif. Ce n’est pas tout à fait du théâtre. L’idée de cette performance est de mélanger le théâtre, la vidéo et la photographie et d’essayer de créer une forme complètement hybride qui ne soit pas ni vraiment l’un, ni vraiment l’ papier hydrosoluble, que vous utilisez de façon spectaculaire, a-t-il un rôle d’acteur dans ce dispositif ? Noémie Goudal Oui, il devient un acteur. Il devient animé. C’est un papier qui m’est extrêmement précieux, parce qu’il m’a permis dans mon travail d’artiste visuelle de passer de la photographie fixe à la photographie en mouvement. En ajoutant juste une goutte d’eau, on a une décomposition qui est assez directe et quel besoin, de quelle urgence est née cette création ? Maëlle Poésy De l’envie très forte de travailler à partir de recherches scientifiques sur lesquelles Noémie travaille en photographie. Parce que la question du temps, du deep time », le temps de la Terre, va finir par rencontrer notre temps humain. Toutes les deux, nous avons eu très envie de travailler sur la question de la métamorphose. En essayant d’avoir une perception poétique et sensible du passé, nous voulions aussi poser une question poétique et sensible de notre futur. La metteure en scène Maëlle Poésy et la photographe plasticienne Noémie Goudal ont réalisé l’installation-performance Anima » au Festival d’Avignon 2022. © Siegfried Forster / RFI Vous êtes passionnée de paléoclimatologie et de deep time ». Dans ce spectacle, s’agit-il aussi de mettre en relief notre superficialité » en tant qu’êtres humains en train de lutter contre le réchauffement climatique ?Noémie Goudal En tout cas, c’est pour nous remettre à notre place, de nous renvoyer à notre existence extrêmement courte sur un monde qui a une histoire extrêmement longue. C’est là où la paléoclimatologie est une science extrêmement vertigineuse. Elle est peut-être un peu trop complexe pour le cerveau humain pour vraiment de se rendre compte qu’on vit sur un monde où l’on peut toucher des roches qui sont bien plus âgées que nous. C’est un exercice vertigineux pour nous tous. J’ai parlé à une jeune scientifique qui étudie des gouttes d’eau encapsulées dans la roche en Bretagne qui datent d’il y a 300 millions d’années. Et elle m’a expliqué que, à ce moment-là, la Bretagne était, au niveau de l’équateur, collée au Texas. On retrouve à l’intérieur de ces roches toute une histoire extrêmement longue. De là vient mon intérêt pour la paléoclimatologie, parce que c’est une science, mais cela amène aussi à se poser des questions philosophiques beaucoup plus définition de ce spectacle est installation performance ». On pourrait également dire que c’est une pièce de théâtre sans un seul mot prononcé. Est-ce votre théâtre idéal, un théâtre sans mots ? Maëlle Poésy Pour moi, ce n’est pas une pièce de théâtre, c’est une installation performance. Avec Noémie, on cherchait quelque chose qui puisse donner à voir cette hybridité. Du coup, pour moi, c’était très important que les gens n’attendent pas un spectacle comme on peut des fois l’attendre à Avignon, avec des comédiens qui font leur entrée sur le plateau pour raconter une histoire. C’est une autre forme de narration qui va être prise en charge. Du coup, il lui fallait donner un nom pour qu’on ne fausse pas les attentes du public. Toutes les deux, vous réussissez quand même de renverser l’ordre établi de notre existence, de troubler notre perception habituelle des choses, de nous étonner quand le soi-disant vrai palmier s’avère être une image sur papier photo. Ce qu’on regarde n’est pas ce qu’on regarde finalement, il y a un inversement des rôles, une sorte de révolution de notre Goudal Oui, et il s’agit aussi de revenir à une forme d’artisanat, de construction. C’est une performance faite par l’homme, par la main de l’homme. Et on voulait avoir cette texture-là. Ce sont des plans fixes, des plans séquences, avec une caméra qui est fixe et tous les éléments qui bougent devant la caméra. Il y a un élément de fragilité qui s’opère. Il y a des choses qui se passent et ne se déroulent pas tout à fait comme on voulait. C’est justement ça, la force aussi. La construction, tous ces bouts de papier qu’on voit, c’était aussi une manière de montrer cette fragilité et d’impliquer le spectateur un petit plus dans la construction et la métamorphose. Ce n’est pas la 3D ou des vidéos réalisées en studio. Tout a été fait à la main. Pour nous, c’était extrêmement Poésy Notre caméra était fixe, sur les plans séquences on voit vraiment le décor, des strates de décors, les unes derrière les autres, qui évoluent, se détruisent, se reconstruisent. Donc, il y a un hasard de la temporalité dû au tournage. Ce hasard du temps entre en collision avec ce que nous proposons en termes d’artisanat. En attendant le début d’ Anima », installation-performance de Maëlle Poésy et Noémie Goudal au Festival d’Avignon 2022. © Siegfried Forster / RFI L’aspect performance entre en scène avec l’acrobate Chloé Moglia. Pendant de très longues minutes, elle reste suspendue à une main, quelque part, en 4 mètres de hauteur, créant des mouvements insoupçonnés, extrêmement ralentis. Elle donne corps au temps et à l’espace à l’échelle humaine. Est-ce une sorte de Moonwalk » dans le temps géologique ? Maëlle Poésy Pour Noémie et moi, Chloé Moglia, la femme suspendue dans les airs, c’était de pouvoir avoir quelqu’un qui incarnait notre temps présent dans cette métamorphose du passé et cette métamorphose à venir. Sa particularité quand on la regarde, on respire en même temps qu’elle. On est suspendu » avec elle dans le temps. Pour nous, c’était très fort qu’elle puisse incarner cette force et cette fragilité dans l’ confrontez les spectateurs de façon très intense au temps géologique, aux respirations du deep time ». Est-ce un spectacle anti-anthropocentrique, où l’homme ne se retrouve plus au centre ? Noémie Goudal Justement, il s’agit de désanthropocentrer »… Évidemment, c’est un spectacle fait par l’homme, c’est lui qui pense et est derrière tout cela. Mais l’idée est d’avoir une vision essayer de repenser le monde, justement sans mettre l’homme au centre. C’est un exercice extrêmement difficile. C’est comme si on regardait sa vie – depuis la naissance jusqu’à maintenant – de haut. Comme si on était un spectateur de haut. L’idée est d’essayer de comprendre, de se remettre dans la tête une temporalité qui ne comprendrait pas forcément notre installation performance montre une capacité impressionnante à faire réagir le public. Tout au début, quand sur les grands écrans apparaît uniquement la jungle accompagnée de cris d’animaux sauvages, cette image a provoqué chez une spectatrice une exclamation Daktari !» [série américaine des années 1960 sur un vétérinaire installé en Afrique qui protège la faune locale contre les braconniers, NDLR]. Très vite, les images deviennent de plus en plus entraînantes, envoûtantes, déstabilisantes, jusqu’au point de ressentir dans le public un véritable plaisir de la destruction par le feu. Avez-vous le sentiment d’avoir créé une nouvelle forme d’expression artistique ? Maëlle Poésy Oui, c’est sûr. On a travaillé vraiment la question de la temporalité dans la paléoclimatologie. L’enjeu était de la temporaliser dans la représentation. D’où le plan séquence dans lequel on entre et se laisse emporter. Le son, créé par Chloé Thévenin, c’est encore une strate du temps possible, et la temporalité de la musique n’est pas la même. Cela crée cette complexité d’écoute au moment du feu et ces vagues de sensations et d’émotions. Cela permet d’entrer dans une temporalité extrêmement méditative, mais en même temps très active pour le Goudal Le feu a un double rôle et nous avons joué avec ça. Le feu est dévastateur, destructeur, et à la fois il est révélateur. Une fois qu’il a consommé un paysage, il va permettre à un autre d’apparaître. Et il nous ramène à l’histoire de la géologie, car il dépasse notre planète et c’est aussi une source d’énergie extrêmement importante.►Anima, création de Noémie Goudal et Maëlle Poésy au Festival d’Avignon, jusqu’au 16 juillet dans la Cour Montfaucon de la Collection Lambert.
Alorsj’en ai bien profité aussi de ce bon temps en votre compagnie, ce fut incroyablement délicieux. Merci, merci d’avoir fait de ce we un tel moment de détente et de convivialité. Il y aura bien sûr une troisième édition d’« en mai, fais ce qu’il te plaît » : Pour le we de la Pentecôte les 14, 15 et 16 mai 2016 Oui à Avignon il y a bien THE pont et la superbe Cité des Papes. Mais on vous a dégoté 10 activités ou visites insolites dans cette belle cité de Provence. Osez l’insolite pour vos prochaines visites d’Avignon ! Si vous ne vous êtes jamais arrêté à Avignon, sur le chemin de la mer Méditerranée, il est grand temps de réparer cette erreur en vous programment quelques jours de vacances dans cette superbe cité provençale. Le chant des cigales, la puissance du Rhône, le souffle de la tramontane ou du mistral vous dépaysent déjà, mais Avignon est surtout connu pour sa cité des Papes et son pont. Oui celui où on y danse. Vous nous connaissez un peu maintenant, si on adore faire quelques incontournables touristiques, on aime s’aventurer sur les chemins de l’insolite. Et en Avignon, on vous a déniché de petites perles insolites des visites, des secrets, des restos… Prêt pour notre tour de l’insolite en Avignon ? En fin d’article on vous propose des hébergements insolites autour d’Avignon pour vous offrir un séjour 100% insolite. Visite d’Avignon la nuit, toutes les visites ne sont pas grises La cité a la chance de bénéficier d’un programme d’éclairage particulièrement efficace. Une aubaine pour faire une petite balade de nuit à la recherche des secrets de la ville. Plus calme, plus mystérieuse, l’imagination a la champ libre pour se jeter dans l’Histoire d’Avignon. La team des Noctambules d’Avignon proposent plusieurs thématiques les Papes bien sûr mais aussi par exemple les places ou différentes communautés. Infos– durée 2h – site L’unique Van Gogh de sa période Provence Vincent Van Gogh lui-même a passé quelques années en Provence et y a été plutôt productif. Problème toutes ses oeuvres de sa période Provence ont été disséminé de par le monde. Sauf une. Et vous la trouverez à Avignon, plus précisément au petit musée Angladon, qui a du mettre tout son budget sécurité sur cette oeuvre les Wagons de Chemin de Fer 1888. Et ils ont bien fait. Je suis mauvaise langue, mais vous aimez ça un peu, car d’autres célébrités se retrouvent sur les murs du musée comme Picasso ou encore Cézanne. Et si Van Gogh vous intéresse, rendez-vous sur notre top 10 de l’insolite dans le Val d’Oise où le peintre a fini ses jours. Infos – adresse 5 Rue Laboureur, 84000 Avignon – prix 8€ – site Le street art chez les Papes d’Avignon Après Van Gogh, on passe à Pablito Zago ! Certes Pablito n’est pas aussi connu que Vincent, mais ils proposent de très belles oeuvres street art et est exposé dans le monde entier. Les murs d’Avignon cachent certaines de ces oeuvres, vous pourrez les retrouver grâce à son site. C’est aussi en levant les yeux que vous découvrirez de drôles de fenêtres. Ne commencez pas à saluer les stars qui y sont comme Gérard Philipe, Jean Vilar, Jeanne Moreau, Daniel Auteuil, Maria Casarès, Daniel Sorano… elles sont peintes par les artistes Dominique Durant et Marion Pochy. Un bel hommage street art au festival de théâtre mondialement connu qui a lieu chaque été dans la cité. Mais ce n’est pas tout, la ville compte d’autres artistes street art et heureusement l’association le Totem a listé toutes les oeuvre sur sa carte Tiens au fait pourquoi dit-on toujours en Avignon » plutôt qu’ »à Avignon » ? Cette tradition nous vient du temps où la cité était un état, l’état pontifical en l’occurrence. Avignon était plus qu’une ville. A découvrir le top 10 de l’insolite à Nîmes Quand tu passes sous le pont d’Avignon Et si sur le pont d’Avignon, on y danse, dessous, on y navigue ! Car oui le pont d’Avignon n’est pas seulement une comptine. Même si on n’est pas tout à fait sûr que celle-ci fasse bien référence à ce pont, le pont Saint-Bénézet, le clocher vide de ce pont à moitié détruit sur Rhône est l’un des symboles de la ville et est à voir. Mais plutôt que de le visiter par le dessus comme le commun des mortels, on vous propose de prendre la voie des mers, en l’occurrence du fleuve Rhône en vous laissant embarqué non pas dans une galère mais bien des canoë kayak. Vous pouvez aussi vous offrir la balade pendant la nuit. – prix 8€ pour 30 min – site A découvrir le top 10 de l’insolite à Montpellier ici Manger dans une chapelle du XIVème siècle Si vous osez manger au Mc Do en terres d’Avignon, je ne vous parle plus. Enfin, je vous laisse déguster un burger mais pas n’importe où au milieu de belles pierres de tailles, dans une chapelle du XIVème siècle. Si le lieu est insolite, les burgers ont l’air délicieux et le Potard c’est le nom du resto anime souvent ses soirées avec des groupes live. Amen. – prix comptez 15€ pour un burger – site Visite insolite du palais des Papes Vous ne pourrez pas passer à Avignon sans aller faire un tour au palais des Papes le plus grand édifice gothique de France. Magnifique et imposant, le palais cache bien des mystères. A l’entrée du site, vous pourrez demander à faire la visite palais secret » escaliers cachés, couloirs dérobés, cellier, terrasses mais aussi appartements privés… tel un agent secret du roi de France, vous aurez accès à tous les secrets du palais. – le billet Palais secret » nous donne accès à tous les autres circuits dans la même journée, à condition de ne pas sortir du site – tarifs Visite + goûter, nov., déc., janv., fév., mars, les samedis à 14 h 30, 35,50 euros, 20,50 euros pour les enfants de moins de 8 ans Tiens au fait pourquoi les Papes ont quitté Rome pour Avignon ? Au tout début du XIVème siècle, les papes fuirent Rome car la pression des familles dominantes étaient trop forte et ils n’étaient pas libres de gouverner comme ils le souhaitaient 1309-1378. A partir de 1378 jusqu’en 1418, il y eut plusieurs papes autoproclamés, un à Rome, l’autre à Avignon et même un à Pise. Meilleur spot insta l’île de la Barthelasse Où peut-on prendre les meilleurs photos d’Avignon et du palais des Papes ? De l’île Barthelasse juste en face. Alors oui, l’île n’est pas juste un spot à igers c’est 700 hectares de calme et de verdure qui s’offrent à vous; idéal pour une belle balade en vélo par exemple, puisque l’île est équipée de nombreuses pistes cyclables. Une nuit insolite en Avignon Les plus proches hébergements insolites d’Avignon sont sur l’île Sorgue à 30 minutes de voiture. On a eu le coup de coeur pour l’éco-cabine Utopie, située au milieu d’un lac à 40m de la rive. Calme assuré avec en prime un sauna privatif sur la terrasse. Mais il existe aussi des cabanes dans les arbres, des tentes lodges, bref de quoi dormir insolite en famille ou en amoureux. Top 50 des hébergements insolites dans le Vaucluse et le Gard ici Se recueillir sur les reliques de Saint Valentin Qui l’eut crut ? Du côté de Roquemaure, à 20 min de voiture d’Avignon, la collégiale du village cache un trésor insolite les reliques de Saint Valentin ! C’est en 1868, alors que son vignoble est touché par le phylloxéra, Maximilien Richard décide d’investir dans la relique, ne sachant pas comment sauver ses vignes. Il ramène de Rome les reliques de Saint Valentin. Les vignes sont toujours là, tout comme le reliquaire que vous pouvez visiter. On sait jamais, ça pourrait relancer votre couple si, il bat de l’aile un peu quand même. S’offrir un tour en hélicoptère au-dessus d’Avignon Et si vous preniez un peu de hauteur sur tout ça ? On vous propose de partir en hélicoptère autour de la Cité des Papes pour avoir THE vue sur les remparts, le palais, le Rhône, le pont Saint Bénézet mais aussi un peu plus loin le fort Saint André et la tour Philippe le Bel. Inoubliable. Je réserve mon vol d’hélicoptère ici Alors que pensez-vous de notre top insolite à Avignon ? On aurait oublié des choses ? Avignon2022 : la Salle des lectures au Conservatoire. Cette année encore, la SACD et le Conservatoire ont tenu à mettre à la disposition des auteurs et des compagnies plusieurs salles pour proposer des lectures de leurs créations. LECTURES DU 9 JUILLET Salle Gabily Edith B. Avant-hier soir je n'avais pas envie de me coucher 11H30. Texte : Jean-Luc

PETIT GYMNASE - EN CE TEMPS LA, L'AMOUR… Du 26 novembre 2021 au 29 janvier 2022. Artiste David Brécourt Mise en scène par Christophe Gand Parce que c'est un devoir de mémoire. Parce que personne ne doit oublier. Parce que la transmission et l'amour sont plus fort que tout. Z. vient tout juste d'être grand-père. Il se décide à enregistrer pour son fils, sur bandes magnétiques, un souvenir gravé à jamais dans sa mémoire. Sa rencontre avec un père et son jeune garçon dans le train qui les conduisait aux camps de la mort. Le temps du trajet, ignorant le chaos qui s'installe de jour en jour dans le wagon, ce père va profiter de chaque instant pour transmettre à son fils l'essentiel de ce qui aurait pu faire de lui un homme. La pièce est séquencée en 7 chapitres pour les 7 jours du trajet du train. Sept jours comme la création du monde, un monde que ce père refuse de voir s'effondrer. L'incroyable poésie et l'humour qui se dégagent de ce texte donnent à la pièce une force et une émotion d'une rare intensité. Après avoir obtenue le Prix de la presse du Meilleur Spectacle au dernier festival Off d'Avignon sur plus de 1300 spectacles, découvrez la pièce à ne pas rater… Les vendredis et samedis à 20h00, au Petit Gymnase.

Ence temps-là, l’amour En ce temps-là, l'amour était de mentir aux enfants." Ainsi commence ce récit poignant et lumineux. Un homme témoigne d’une rencontre improbable : celle d’un père et de son fils de 12 ans , comme seuls au milieu du chaos et du désespoir, pendant les 7 jours que durera l’apprentissage de ce qui fait la vie d’un homme . Z. est tout juste grand-père, il vient de recevoir des photographies de son petit-fils. Il se décide d’enregistrer à l’intention de son fils, sur bandes magnétiques, un souvenir gravé à jamais dans sa mémoire sa rencontre avec un père et son jeune garçon dans le train qui les conduisait aux camps de la mort. Le temps du trajet, ignorant le chaos qui s’installe de jour en jour dans le wagon, ce père va profiter de chaque instant pour transmettre à son fils l’essentiel de ce qui aurait pu faire de lui un homme. David Brécourt interprète ce conte initiatique imaginé par Gilles Segal. Le texte, le jeu et la mise en scène, tout y est en sobriété. L’émouvant hymne à l’amour entre un père et son fils de Gilles Segal est d’une rare intensité ; le jeu de David Brécourt est excellent ; la mise en scène sert efficacement leur grand art. Impossible de sortir indemne de ce spectacle bouleversant qui, dans un voyage vers l’horreur des camps de la mort, nous transporte par l’imaginaire tout en pudeur et en émotion vers l’amour inconditionnel d’un père envers son fils. Véritable coup de cœur pour cette remarquable leçon de vie et de transmission. Le regard d’Isabelle EN CE TEMPS LA, L’AMOUR Théâtre La Luna, 1 rue Séverine, 84000 Avignon Du 7 au 31 juillet – Relâches les 13, 20, 27 juillet – à 18h45 Résumédu spectacle. CIRQUE THÉÂTRE EN TRANSITION Alors que les Artisans du Songe vous invitent à préparer un spectacle catastrophe pour les noces d'Antiope et Thésée les souverains d'Athènes, Obéron et Titania, Roi et Reine des fées, se déchirent là-haut dans les airs à cause d’un enfant ! Voltiges à perdre haleine, cascades, tissu féerique, clown déjantés
mardi 28/06/2022 à 14h10 - Mis à jour à 14h12 Petites annonces Petites annonces La Luna Z. vient tout juste d'être grand-père. Il se décide à enregistrer pour son fils, sur bandes magnétiques, un souvenir gravé à jamais dans sa rencontre avec un père et son jeune garçon dans le train qui les conduisait aux camps de la mort. Le temps du trajet, ignorant le chaos qui s'installe de jour en jour dans le wagon, ce père va profiter de chaque instant pour transmettre à son fils l'essentiel de ce qui aurait pu faire de lui un homme. David Brécourt est simplement remarquable » L'Humanité - Bouleversant » BFM TVDu 7 au 30 juillet à 18h – relâches les mardis. Résa 04 90 86 96 28.
. 315 507 676 520 638 722 257 674

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