GabrielleKane : «Ce quâune ministre mâa dit lorsque je lui ai demandĂ© de soutenir Adji Sarr» Premier site d'informations de l'Afrique de l'ouest | seneweb.com
Nombreux encore sont ceux qui ne connaissent pas cette perle du textile artisanal. La fouta est une large Ă©toffe de diffĂ©rentes dimensions, avec une multitude dâusages. Tout le monde lâutilise frĂ©quemment dans la vie quotidienne et dans chaque piĂšce de la maison. Non seulement en intĂ©rieur, ce type de tissu se rĂ©pand Ă©galement Ă lâextĂ©rieur de lâhabitĂąt. Que savoir de la fouta ? Originaire dâInde, ce type de tissu sert de tenue traditionnelle pour leurs tribus. Puis, elle sâest imposĂ©e dans les hammams et aussi les saunas en Tunisie et en Turquie. Câest avec lâapprĂ©ciation des visiteurs et des Ă©trangers que les foutas se sont Ă©tendues vers les pays europĂ©ens et dans le monde entier. Ce morceau de tissu, travaillĂ© manuellement par des artisanes, enregistre de nombreux usages. Non seulement pour un drap pour la taille ou une serviette, mais Ă©galement pour une dĂ©coration maison. Ă chacun de dĂ©finir sa place idĂ©ale dans une habitation, un hĂŽtel de charme et dans dâautres enseignes oĂč le textile est essentiel au quotidien. Il ne sâagit pas uniquement dâun tissu tout simple, puisque ce type dâĂ©toffe est tissĂ© par les plus grands soins des artisans. Elle se caractĂ©rise particuliĂšrement par sa couleur, avec des rayures oĂč chaque assemblage de fils reflĂšte lâart du tissage manuel. Sans oublier les franges tombĂ©es sur les rebords du pagne tissĂ©, tout en apportant un design de façon indien. Pour connaĂźtre la fluiditĂ© et la particularitĂ© de ce morceau de tissu tissĂ©, vous pouvez en trouver sur des boutiques de linge de maison. En cas de difficultĂ©, cliquez ici pour en savoir plus sur la gamme et les articles disponibles sur le marchĂ©. Pour quelle utilisation ? Suivant son origine et ses premiers contes, ce pagne tissĂ© Ă©tait Ă la fois un style dâhabillement et un linge de bain. Il peut ĂȘtre un type de couverture pour les utilisateurs, en tant que barriĂšre de froid ou de chaleur. Dans le mĂȘme contexte, la fouta sâutilise dans les hammams oĂč la tempĂ©rature grimpe Ă haut degrĂ©. Elle peut alors ĂȘtre utile dans les milieux glacials comme dans les milieux tempĂ©rĂ©s. Plus prĂ©cisĂ©ment, elle minimise la sensation extĂ©rieure pour apporter du confort Ă son utilisateur. Ă lâajout de sa particularitĂ© viennent Ă©galement les avantages de son utilisation, ce qui la rend trĂšs spĂ©cifique par rapport Ă dâautres lainages tissĂ©s. La fouta est disponible partout dans les boutiques de couverture, de linge de maison et dâaccessoires de plage. Pour les articles de bain, vous pouvez lâutiliser comme une serviette, un essuie-main ou bien un tapis de sol. Sur la plage, elle offre de la dĂ©tente comme Ă©tant une fouta de plage, un drap de plage ou un parĂ©o. Comme un passe-partout, sauf quâil faut bien choisir la dimension et lâĂ©paisseur du tissu. Dans lâhabitat moderne, elle est trĂšs apprĂ©ciĂ©e comme dĂ©coration sur tous les mobiliers. Ă savoir le jetĂ© de canapĂ©, le jetĂ© de lit, la couverture dâĂ©tĂ©, le plaid et la nappe de table. OĂč trouver ce type de tissu ? Vous pouvez acquĂ©rir cette Ă©toffe en rayure nâimporte oĂč dans les grands magasins de votre ville et de votre dĂ©partement. Toutefois, avant dâacheter ou de choisir votre couverture, analysez bien la qualitĂ© et les caractĂ©ristiques du tissu. Bien que les foutas fassent partie des textiles artisanaux, le marchĂ© enregistre Ă©galement des produits industriels. Nâayant pas les mĂȘmes aspects, mieux vaut toujours opter pour des produits locaux et artisanaux. Il faut savoir reconnaĂźtre la qualitĂ© artisanale, en faisant attention sur les bords. Pour diffĂ©rencier les deux types de tissage, celui en fabrication industrielle perd progressivement la ligne sur les bords. Afin de faciliter votre recherche, internet propose une large gamme de choix sur plusieurs articles de linge de maison. En navigant sur le web, optez directement pour les vendeurs spĂ©cialisĂ©s en fouta et ses dĂ©rivĂ©s. Ă noter de sĂ©lectionner toujours des boutiques de bonne notoriĂ©tĂ©, ayant une marque de qualitĂ©. Durant votre choix, nâoubliez pas de bien sĂ©lectionner la couleur, la matiĂšre, de prĂ©fĂ©rence le coton et la lĂ©gĂšretĂ©. Que dire de la fouta et de la dĂ©coration ? Les types de tissu artisanaux comme la fouta sont indĂ©niablement passe-partout. Elle orne votre salle de bain et votre dressing, comme Ă©tant une alliĂ©e du quotidien. Mais elle vous accompagne surtout en extĂ©rieur, comme Ă la plage ou dans les salles de soins et de dĂ©tente. Jusquâici, ce type de tissu reste trĂšs utilisĂ© dans le contexte couverture et linge de maison. Puis face Ă la nouvelle crĂ©ation et le design des morceaux de tissu modernes, elle sâintĂšgre progressivement parmi les linges de dĂ©coration dâintĂ©rieur. TrĂšs fine et trĂšs lĂ©gĂšre, elle peut servir comme un jetĂ© de mobilier qui accompagne les coussins et les draps. Dâautant plus quâelle est faite de coton, vous pouvez mĂȘme les accrocher sur vos fenĂȘtres et vos portes comme un rideau. Il suffit de bien soigner le design de la piĂšce, pour faire ressortir ces aspects resplendissants. Avec ses multiples idĂ©es, offrez-vous Ă©galement votre tissu prĂ©fĂ©rĂ©.
Le1 er juillet, Artemus W. Gaye, descendant de la 7 Ăšme gĂ©nĂ©ration dâAbdou Rahman, fils du deuxiĂšme Almamy du Fouta, Ibrahima Sory Mawdho, est arrivĂ© en GuinĂ©e pour dĂ©couvrir le sol de ses ancĂȘtres. Il Ă©tait accompagnĂ© de Dr Abu Bakarr Jalloh, ingĂ©nieur de formation et Ă©crivain, Mohamed Jalloh, ingĂ©nieur. La dĂ©lĂ©gation a Ă©tĂ© accueillie en grande pompe par le haut conseil
Burkina la communautĂ© peule stigmatisĂ©e, spectre de la guerre civile Des appels Ă la haine et au meurtre des Peuls du Burkina Faso, dont certains appartiennent aux groupes jihadistes qui ensanglantent le pays, font craindre une flambĂ©e de violence pouvant aller jusqu'Ă la "guerre civile", selon des analystes et responsables est telle que le gouvernement burkinabĂš issu d'un coup d'Etat militaire en janvier, est montĂ© au crĂ©neau pour condamner avec fermetĂ© ces appels au meurtre lancĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux, principalement enregistrements audio y ont Ă©tĂ© postĂ©s il y a dix jours, invitant les populations "autochtones" Ă tuer massivement les Peuls, minoritaires au Burkina Faso - 1,5 million sur 20,5 millions d'habitants - comme dans la plupart des pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre, oĂč ils sont aussi stigmatisĂ©s."Ce sont des propos d'une extrĂȘme gravitĂ© qui n'ont d'Ă©quivalence que les dĂ©rives de la radio Mille collines qui ont conduit au gĂ©nocide rwandais en 1994, une des pires tragĂ©dies de l'humanitĂ© et de laquelle nous devons savoir tirer des leçons", selon une dĂ©claration adoptĂ©e la semaine derniĂšre en Conseil des ministres."L'irrĂ©parable" Notant qu'il "est question d'appels directs et actifs au meurtre, Ă des tueries de masse, Ă l'Ă©puration ethnique et Ă la sĂ©dition", la dĂ©claration estime qu'il faut "agir rĂ©solument et fermement avant que l'irrĂ©parable ne se produise".Ces appels au meurtre ne sont pas les premiers ils sont apparus avant et aprĂšs le massacre, le 1er janvier 2019, de Peuls - jusqu'Ă 150 morts selon la sociĂ©tĂ© civile, 50 selon un bilan officiel - commis en reprĂ©sailles Ă l'attaque du village de Yirgou nord par des jihadistes armĂ©s tueries ont suivi dans le nord du Burkina, en particulier Ă Arbinda, en mars 2019, puis un an plus tard dans les villages de Dinguila et Barga, faisant lĂ encore des dizaines de morts, en majoritĂ© des Arbinda, "en rĂ©ponse au renforcement de la prĂ©sence d'islamistes armĂ©s, les forces de sĂ©curitĂ© burkinabĂ© auraient exĂ©cutĂ© au moins 116 hommes non armĂ©s accusĂ©s d'avoir soutenu ou hĂ©bergĂ© des islamistes armĂ©s", affirmait l'ONG Human Rights Watch HRW aprĂšs enquĂȘte sur place. "A quelques exceptions prĂšs, les victimes appartenaient Ă l'ethnie peule".Fin juillet, un homme a Ă©tĂ© interpellĂ© pour avoir publiĂ© un enregistrement audio contenant "des propos diffamatoires, outrageants et incitatifs Ă la haine et Ă la violence ethnique", adressĂ© Ă deux leaders religieux et coutumiers peuls."Votre communautĂ© est Ă l'origine de l'insĂ©curitĂ© qui sĂ©vit dans notre pays", pouvait-on y entendre. "Parmi la soixantaine d'ethnies, c'est la vĂŽtre qui est Ă la base des tueries" commises par les jihadistes depuis 2015 au Burkina, y faisant des milliers de morts et quelque deux millions de dĂ©placĂ©s, accusait-il. "Amalgame vite fait" Drissa TraorĂ©, enseignant et analyste politique burkinabĂš, estime en le regrettant que "ce sentiment s'est vite gĂ©nĂ©ralisĂ© suite au constat que 90% des combattants des groupes terroristes sont d'origine peule".Il cite un trombinoscope des jihadistes les plus recherchĂ©s publiĂ© par l'armĂ©e en 2018 et actualisĂ© en mai dernier, qui indique que sur 136, au moins 120 sont d'origine peule."L'amagalme est donc vite fait et on assimile les Peuls aux terroristes alors que 90% des Peuls n'ont rien Ă voir avec le terrorisme", note M. juge que "tout cela est symptomatique des profondes fractures sociales qui ont Ă©tĂ© exacerbĂ©es par le terrorisme. Elles constituent Ă prĂ©sent une grave menace pour la survie mĂȘme de la nation qui frĂŽle chaque jour le chaos".Autre analyste politique burkinabĂš, Lassina OuĂ©draogo, estime aussi que l'amalgame "Peul Ă©gal terroriste" ne tient bien sĂ»r pas."Il faut voir le nombre de victimes peules dans les violences jihadistes pour se convaincre que cette communautĂ© paie le plus lourd tribu les Peuls comptent le plus grand nombre de morts tuĂ©s lors des attaques, et enregistrent le plus grand nombre de dĂ©placĂ©s internes", dit-il, ajoutant "Dans la quasi totalitĂ© des localitĂ©s oĂč ils sont installĂ©s, ils sont rejetĂ©s ou mĂȘme chassĂ©s, accusĂ©s d'ĂȘtre des complices".Pour Yoporeka Somet, directeur du Centre d'Ă©tudes de la renaissance africaine Cera, "nous ne devons pas cĂ©der au piĂšge que le terrorisme nous tend, Ă savoir la stigmatisation meurtriĂšre de citoyens sur la base de leur appartenance rĂ©elle ou supposĂ©e Ă une communautĂ© dont certains membres sont impliquĂ©s dans des attaques terroristes".Alpha Barry, ancien ministre des Affaires Ă©trangĂšres du prĂ©sident Roch Marc Christian KaborĂ©, renversĂ© par le putsch militaire de janvier, a alertĂ© dans une rĂ©cente tribune sur "le risque dâune vraie guerre civile", aprĂšs la diffusion des enregistrements l'Ă©viter, il a appelĂ© les politiques, religieux, intellectuels, chefs coutumiers et autres leaders Ă "aller sur le terrain, rencontrer les populations, mener des actions fortes pour prĂŽner la cohĂ©sion et le vivre-ensemble qui sont le ciment de notre nation".
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1Dans la logique de la pensĂ©e occidentale, la parole, bien que premiĂšre dans lâordre de lâapprentissage, est peu considĂ©rĂ©e en ce sens quâelle ne serait pas apte Ă fonder la vĂ©ritĂ© en raison prĂ©cisĂ©ment de sa faiblesse Ă prĂ©server et Ă conserver, avec exactitude dans la durĂ©e, le contenu dâun Ă©noncĂ©. Ainsi, la parole serait mineure relativement Ă lâĂ©crit. Cette position fut Ă lâorigine dâune classification sociale qui accorda Ă certaines sociĂ©tĂ©s non occidentales, une spĂ©cificitĂ©, lâoralitĂ©. 1 CALVET, La tradition orale, Paris, 1984, p. 125. 2Ainsi en Afrique, un continent oĂč lâoralitĂ© est omniprĂ©sente quant Ă la maĂźtrise des savoirs et Ă la transmission du patrimoine des groupes sociaux, lâĂ©criture est dite absente. Alors, le dire est ce qui inscrit le message dans la durĂ©e et les paroles acquiĂšrent donc la qualitĂ© de la trace, dâoĂč lâaffirmation de Louis-Jean Calvet1 ici, les paroles restent, verba manent ». 3Mais cette parole qui reste, qui sâincruste, qui rĂ©siste Ă lâĆuvre du temps, nâest jamais quâune mĂ©moire orale ; elle renvoie toujours Ă des formes matĂ©rielles, Ă des signes, supports de ce verbe oral dĂ©notant ainsi la production de traces signifiantes qui ne sont pas perçues comme Ă©tant une manifestation de lâĂ©criture. Toute affirmation dâune absence dâĂ©criture africaine paraĂźt donc lĂ©gitime. Mais dâoĂč nous vient cette lĂ©gitimitĂ© ? 4Son origine est historiquement et idĂ©ologiquement dĂ©terminĂ©e ; une dĂ©termination qui demeure actuelle car le clivage civilisation orale/civilisation Ă©crite est maintenu. Ainsi est Ă©tablie une diffĂ©renciation gĂ©ographique. On le sait, lâAfrique appartient Ă lâespace de lâora- litĂ© tandis que lâOccident sans oublier pour autant lâAsie et le monde arabe relĂšve de celui de lâĂ©crit. Toutefois, lâoralitĂ© persiste en Europe et lâĂ©crit sâaccroĂźt considĂ©rablement en Afrique malgrĂ© de faibles taux de scolarisation. Son essor y est dâautant plus croissant que lâon serait tentĂ© de soutenir lâabsence de la dichotomie ici Ă©noncĂ©e. De fait, lâutilisation, dans les espaces dits de lâoralitĂ©, de lâalphabet latin et du systĂšme de transcription propre au monde occidental, attestent dâune existence de lâĂ©crit en ces lieux. Cependant, il ne saurait ĂȘtre question, pour cette raison, de parler dâĂ©criture africaine en indiquant cette technique dâemprunt qui, de toute Ă©vidence, ne prĂ©sente pas une spĂ©cificitĂ© susceptible de lĂ©gitimer son proprium africanum ou, pour ĂȘtre plus prĂ©cis encore, sa nĂšgrĂ©itĂ©. Par consĂ©quent, câest bien en raison de lâexclusion des Ă©critures empruntĂ©es Ă dâautres civilisations que lâAfrique subsaharienne reste la terre de lâoralitĂ©. 2 Je reprends ici avec de lĂ©gĂšres modifications un extrait de âGens de la paroleâ, gens du livre ou ... 5Mais cette spĂ©cificitĂ© africaine est toute relative car il nâest pas certain que lâaire occidentale, traditionnellement considĂ©rĂ©e comme une aire de lâĂ©crit, ne soit pas marquĂ©e par lâoralitĂ©, y compris aujourdâhui encore. Il suffit dâobserver nos comportements pour comprendre et admettre que cette pratique est toujours bien ancrĂ©e dans la civilisation de lâĂ©crit. Si dans les dĂ©marches administratives, nous procĂ©dons par textes, le suivi des dossiers se fait souvent Ă lâoral Ă lâexception bien Ă©videmment des situations Ă tendance conflictuelle. De mĂȘme, il est possible de soutenir que lâĂ©crit nâest pas absolu- ment absent en Afrique noire. Outre les Ă©critures qui nâont pas survĂ©cu Ă lâĂšre coloniale â notamment lâĂ©criture bamoun, une invention du jeune bouillonnant et ambitieux sultan Njoya 1875-1933, basa, mende en Sierra Leone et au LibĂ©ria, vai en Sierra Leone, nsidibi au Nigeria oriental et vili dans les deux Congo et Ă lâexception de lâĂ©criture occidentale, lâAfrique est marquĂ©e par un systĂšme dâĂ©criture non alphabĂ©tique dĂ©celable dans ses crĂ©ations plastiques. MalgrĂ© ces rĂ©serves, qui ne peuvent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es ici car ce nâest pas le lieu, lâopposition Ă©crit/oral apparaĂźt comme un marqueur rĂ©vĂ©lateur du rapport Afrique/Occident2. 6Ainsi, parler de lâoralitĂ© dans une journĂ©e dâĂ©tude consacrĂ©e Ă la thĂ©ologie africaine dans un espace de lâĂ©crit me conduit Ă poser un questionnement sur la pertinence ou non de la thĂ©ologie dans les aires culturelles marquĂ©es par cette oralitĂ© dans la mesure oĂč cette thĂ©o- logie ne relĂšve pas des religions africaines. Comment ce qui est de lâordre de lâĂ©crit, ce qui relĂšve de lâĂ©tude de textes sacrĂ©s â mĂȘme si ces textes peuvent prĂ©senter une ouverture sur la pensĂ©e en gĂ©nĂ©ral â, peut-il sâappliquer Ă un contexte oral qui, de surcroĂźt ignore lesdits textes ? Comment pratiquer cette Ă©tude ? En quoi la thĂ©ologie pratiquĂ©e serait-elle africaine ? Quelles pourraient ĂȘtre les adaptations possibles ? 7NâĂ©tant pas thĂ©ologien, je me garderai Ă©videmment de dĂ©ployer une Ă©tude thĂ©ologique ! Il sâagira plutĂŽt de dĂ©cliner plusieurs accep- tions possibles de la notion de parole Ă partir de lâexemple dâune ethnie dĂ©terminĂ©e, les Dagara du Burkina Faso. Lâenjeu est de montrer que cette notion, qui est un dĂ©terminant substantiel de lâoralitĂ©, prĂ©sente une valeur sociale. En tant que telle, elle contribue Ă la structuration de la sociĂ©tĂ©. De ce fait, lâoralitĂ©, loin de constituer un obstacle, peut se rĂ©vĂ©ler ĂȘtre un espace favorable Ă une expression thĂ©ologique occidentale susceptible de sâenrichir de perspectives africaines. Pour cela, je commencerai par une dĂ©finition de la parole. Quâest-ce que la parole ? 8La parole renvoie Ă un acte, celui dâune Ă©mission de sons articulĂ©s signifiants. Ses sons qui sont variables font appel Ă la bouche, Ă la glotte, Ă la langue au palais, de sorte que la parole en langue dagara, est dâabord rĂ©fĂ©rencĂ©e Ă la bouche et Ă la langue qui apparaissent comme les vecteurs privilĂ©giĂ©s. Selon lâexpĂ©rience dagara, la coĂŻncidence sĂ©mantique entre bouche, langue et parole est si bien Ă©tablie que la conscience collective en vient Ă ignorer lâimportance du palais et de la glotte pour la production des sons mĂȘme si ces Ă©lĂ©ments sont pourtant convoquĂ©s. Le son produit est toujours perçu comme nâĂ©tant que le rĂ©sultat de lâaction combinĂ©e de la bouche et de la langue. 9Aussi la parole yΔrÏ
en dagara dĂ©signe-t-elle de façon gĂ©nĂ©rale le langage articulĂ©. RapportĂ© Ă la bouche, celui-ci se distingue des autres formes de langage. Dans ce contexte, la notion de parole en dagara porte le mĂȘme nom que la bouche nÏ
or et la langue zΔl. Ainsi, lorsque le Dagara Ă©voque la parole de la bouche nÏ
or yΔrÏ
, il Ă©nonce par la mĂȘme occasion la reconnaissance quâil y a dâautres formes de paroles notamment non verbales qui sont, par exemple, les mimes ou encore des sons exprimĂ©s selon une articulation spĂ©cifique non accessible Ă tous. Câest le cas de la musique et en lâoccurrence celle du balafon. 10En effet, le balafon est dit avoir une bouche et une voix ; il parle donc ! Et, il parle si bien que les paroles Ă©noncĂ©es peuvent mettre en scĂšne les personnes suivant leur genre. Câest particuliĂšrement le cas des musiques funĂ©raires qui sont diffĂ©renciĂ©es selon que la personne dĂ©cĂ©dĂ©e est une femme ou un homme. Cependant, pour accĂ©der au signifiĂ© il est nĂ©cessaire de possĂ©der un code dâinterprĂ©tation et il nâest pas donnĂ© Ă tous de lâavoir. Outre le balafon â et cela vaut pour beau- coup dâautres populations africaines â le tam-tam est aussi un outil de communication non verbale. Ainsi de celui qui sonne le rassemblement du village des DiallobĂ©, ces Peuls Toucouleurs du Fouta-Djalon et que nous dĂ©crit Cheikh Hamidou Kane dans son roman, Lâaventure ambiguĂ«. 11Si la parole est renvoyĂ©e Ă la bouche, celle-ci, en tant que terme, comporte dâautres contenus sĂ©mantiques. En dagara, le mĂȘme terme qui dĂ©signe la bouche nÏ
or, signifie par ailleurs rĂšgle, loi, vĆu, promesse, juron au sens fort dans son rapport au verbe jurer. Par ces catĂ©gories, la parole se conçoit comme une institution sociale. Aussi est-il important de savoir en faire usage. En tant quâinstitution, elle a un rĂŽle de rĂ©gulation. La parole ne sâĂ©nonce pas indiffĂ©remment selon quâon est jeune ou vieux, homme ou femme. Si le jeune est prolixe, voire volubile, le sage est toujours mesurĂ©. Du sage qui ne sâexprime pas convenablement, il sera dit de lui quâil parle Ă la maniĂšre dâun enfant Ï
yΔrΔ nĂŁ mÎ bÎŻbÎŻlĂ© ĂĄ. Autrement, en tant que dĂ©tenteur du savoir, il connaĂźt la norme. Aussi parle-t-il peu et juste. Il sait quand parler et quand se taire. Dans ce cas, le silence en lui-mĂȘme devient une parole ou plus exactement une communication non verbale. La possession de la parole est donc un art car possĂ©der la parole câest avoir le pouvoir de son contrĂŽle, câest savoir en faire bon usage. Savoir parler, câest donc savoir contrĂŽler sa bouche et sa langue, câest- Ă -dire savoir observer le silence quand câest nĂ©cessaire. Lâobservance mĂȘme du silence est une parole sans articulation. Par le silence, un interlocuteur dit Ă son correspond quâil ne peut et/ou ne doit parler. Mais dans le fond, lâimpossibilitĂ© de parler est quand mĂȘme une parole. Le silence perçu comme absence de parole, voire de communication, câest-Ă -dire un non-dire, comporte nĂ©anmoins et toujours un dire qui est certes le silence mais encore le refus de communiquer, de divulguer quelque chose, un refus qui est toujours une expression signifiante. Alors, la parole et la non-parole partagent une identitĂ©, celle de la communication dâun message. Sans avoir les mĂȘmes contenus, parole et silence ont une nature commune dans cette occurrence. 12La prise de prĂ©cautions par le vieux qui dispense ses mots avec parcimonie tĂ©moigne de ce que la parole engage son auteur, qui est responsable de ses propos. Alors la parole a Ă voir avec la vĂ©ritĂ© comme conformitĂ© de ce qui est dit Ă ce qui est. Mais cette parole qui engage et qui a rapport Ă la vĂ©ritĂ© est une parole dans laquelle interviennent les anciens, et notamment les ancĂȘtres et les dieux. Cette parole dans laquelle lâacteur prend les ancĂȘtres Ă tĂ©moin est engagement Ă leur Ă©gard, voire engagement de sa vie. Cela sâappelle nÏ
or, câest-Ă -dire un vĆu ou plus exactement un vĆu impliquant une promesse. Et si cette parole engage son auteur, câest parce que le vĆu est un pacte Ă©tabli entre lâauteur et une puissance invisible qui peut ĂȘtre lâancĂȘtre ou tout autre entitĂ© divine. Dans ce pacte, celui qui fait le vĆu donne sa parole. Et en tant que parole donnĂ©e, elle Ă©nonce les termes du pacte. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, ces termes consistent en une demande faite Ă la puissance ou Ă lâancĂȘtre. En contrepartie, le demandeur sâengage Ă satisfaire la puissance par lâoffrande dâun sacrifice. 3 M. PĂRE, Les Lobi. Tradition et changement. Burkina Faso, 2 tomes, Ă©ditions SiloĂ«, Laval, 1988, p. ... 13Le vĆu formulĂ© peut engager toute une collectivitĂ©. Ainsi, au dĂ©but du XXe siĂšcle, les Lobi, pour rĂ©sister Ă la colonisation française, avaient posĂ© la bouche » de ne pas scolariser leurs enfants. La scolarisation des enfants Ă©tait pour eux le moyen absolu de la transformation de leur sociĂ©tĂ©. Aller Ă lâĂ©cole signifiait pour eux lâabandon des traditions, câest-Ă -dire la voiex des ancĂȘtres. Alors en en appelant aux ancĂȘtres, ils jurĂšrent de ne pas inscrire les enfants Ă lâĂ©cole du blanc ». En raison de cette parole prononcĂ©e et donc de la promesse faite aux anciens de ne pas suivre la voie du blanc », la scolarisation du pays lobi fut trĂšs pĂ©nible pour lâadministration coloniale. Bien entendu il existait des difficultĂ©s matĂ©rielles Ă©loignement des Ă©lĂšves, absence dâune cantine, mais il y avait surtout le respect de la parole donnĂ©e, câest-Ă -dire la bouche des ancĂȘtres ». Pour respecter un tel engagement, les parents Ă©taient trĂšs rĂ©ticents Ă envoyer leurs enfants Ă lâĂ©cole, au point dâen arriver Ă les cacher. Lâadministration finit par user de la force pour obliger les parents Ă conduire les enfants Ă lâĂ©cole. QuâĂ cela ne tienne, les enfants iront Ă lâĂ©cole ! Mais rĂ©ussiront-ils ? En effet, les sages lobi comptaient sur lâaction des ancĂȘtres pour lâĂ©chec de lâentreprise coloniale, Ă©chec qui devait contribuer Ă la prĂ©servation de leur sociĂ©tĂ©. Et de fait, les Ă©checs scolaires furent nombreux ; ce qui voulait dire que le pacte Ă©tait aussi respectĂ© par les ancĂȘtres. Plus tard, avec le retour au village dâanciens combattants de la Seconde Guerre et le constat des changements dans le pays â peu nombreux sont les Lobi qui accĂ©daient Ă des fonctions publiques dans leur propres villages â ils dĂ©cidĂšrent dâenlever la bouche », câest-Ă -dire de modifier la parole ancestrale. Cela consista en un rituel demandant aux ancĂȘtres de consentir Ă lâabandon de la conformation Ă la premiĂšre parole, celle de ne pas soumettre les enfants Ă lâinstruction occidentale. La demande fut acceptĂ©e et modifia ainsi le comporte- ment de la population3. 14Quâil sâagisse du vĆu, de la promesse ou du juron, la parole des anciens comme la parole aux anciens est sacrĂ©e. Impossible de transiger avec elle ; il faut sây conformer. En outre, lorsquâil sâagit de la parole aux ancĂȘtres, la non-conformation devient un dĂ©dit de soi- mĂȘme. Ainsi, la parole comme vĆu, promesse, rĂšgle ou loi est une parole qui engage et dans laquelle on sâengage. Cet engagement trouve son fondement dans la confiance totale faite Ă la partie invisible des acteurs du pacte. Et que dĂ©signe cette confiance totale sinon la foi ? Au fond, le pacte ne vaut quâĂ la faveur de cette foi qui anime lâhomme qui se laisse guider par lâinvisible. Sans ce dispositif, cet appareil de construction de la vĂ©ritĂ©, le pacte nâaurait pas de validitĂ©. En prenant les ancĂȘtres ou les dieux Ă tĂ©moin, lâacteur dagara part du principe que ces ĂȘtres invisibles ne peuvent se tromper. De sorte que lorsque la demande humaine nâest pas satisfaite, lâĂ©chec est attribuĂ© au vivant qui de ce fait estime quâil a fautĂ© et que la faute est Ă lâorigine de lâĂ©chec. Ce contexte social dagara, dans lequel se mĂȘlent sacrĂ© et profane, ne serait-il pas un espace propice Ă une expĂ©rimentation de la thĂ©ologie occidentale ? Ne serait-il pas le lieu dâune recomposition de la thĂ©ologie occidentale ? 15Pour rĂ©pondre Ă ce questionnement, il convient de partir dâune position officielle, celle de personnalitĂ©s de lâĂglise en Afrique. 4 GHAANĂ MĂDA B. J., Confession de foi Parole dâengagement pour le chrĂ©- tien Dagara. Essai thĂ©olog ... 16En effet, parmi ceux qui en Afrique sont les plus aptes Ă parler de la thĂ©ologie africaine, les prĂȘtres, certains ont tendance Ă subordonner la parole dagara Ă celle de Dieu, une subordination dans laquelle ils expriment la primautĂ© de la parole divine sur celle des Dagara, les ancĂȘtres y compris. La parole dagara apparaĂźt alors comme Ă©tant une Ă©manation de la parole de Dieu. La parole du Dagara qui tient sa vie de Dieu nâest quâune ombre de la parole de Dieu qui est crĂ©atrice4 ». 17Cependant, il y a mĂ©prise le rapport entre la parole divine et la parole dagara ne tient pas en une subordination ; il tient plutĂŽt dans la foi. Au fond, ce qui fonde la vĂ©ritĂ© de la parole dagara, notamment celle des ancĂȘtres, câest la foi des acteurs pour qui cette parole se rĂ©alisera toujours ; aux Ă©noncĂ©s correspondront tĂŽt ou tard des actes. Si les effets attendus ne se manifestent pas, câest le signe que lâhomme a fautĂ© ; il nâa pas respectĂ© la loi prescrite. Lâabsence dâeffets apparaĂźt alors comme une punition par quoi lâhomme doit prendre conscience de son mauvais comporte- ment qui exige une expiation pour que soit restaurĂ© le contexte favorable Ă lâĂ©mergence de la finalitĂ© attendue de la parole. Au fond, quâil sâagisse de la parole divine ou de celle des Dagara, leur fondement est cette confiance absolue en la parole donnĂ©e ; il ne sâagit nullement dâavoir des preuves comme fondement de la vĂ©racitĂ©. Il faut y croire, avoir foi en lâadvenir du bienfait et du bien-ĂȘtre promis en verbe. Au fond, il ne serait pas illĂ©gitime de soutenir quâavant dâĂȘtre une religion du Livre, le christianisme fut dans ses origines au moins, une religion de lâoralitĂ© Allez par- tout, portez la bonne nouvelle, portez la parole du Christ ». Câest donc bien de la parole quâil sâagit. 18Alors, en guise de suspension, non de conclusion, de cette rĂ©flexion, je suis tentĂ© dâaffirmer Ă lâencontre du pĂšre Girault, auteur de LumiĂšre sur la Volta 1946, que les Dagara nâĂ©taient pas des animistes monothĂ©istes mais quâils Ă©taient chrĂ©tiens avant le christianisme. Ou, pour le dire autrement, le christianisme comportait dĂ©jĂ une dĂ©termination conforme Ă lâĂȘtre dagara, voire lâĂȘtre africain. Au cours des quatre premiĂšres dĂ©cennies de lâinstauration du christianisme en pays dagara 1930-1970, la messe nâĂ©tait prononcĂ©e quâen latin. Ă cette Ă©poque, lâengagement des dĂ©vots Ă©tait trĂšs ferme et trĂšs fort. Ils avaient foi en une parole qui leur Ă©tait pourtant sĂ©mantique- ment inaccessible. Mais au fond, Ă©tait-il important dâaccĂ©der au sens ? Celui-ci nâĂ©tait-il pas donnĂ© par le silence mĂȘme de la parole malgrĂ© des sons produits et ouĂŻs ! 19LâexpĂ©rience a montrĂ© que lorsquâon a commencĂ© Ă traduire les textes sacrĂ©s en dagara et Ă dire la messe dans la mĂȘme langue, il y eut comme un effondrement du mystĂšre qui fit baisser la ferveur des croyants, mĂȘme sâil est vrai que celle-ci demeure encore assez forte, y compris aujourdâhui encore, en comparaison de ce quâon peut observer ailleurs, par exemple en Occident. Avoir foi en une parole exprime un engagement du sujet dans lequel la vĂ©ritĂ© du dire est acceptĂ©e comme allant de soi. En lâabsence de cette acceptation ou en prĂ©sence dâune recherche de dĂ©monstration de la vĂ©ritĂ© du dire, il ne peut plus sâagir de foi. Foi et parole ont donc un rapport intime, Ă©tabli par lâengagement. De ce point de vue, Dagara, Africains et ChrĂ©tiens ont un dia- logue qui sâĂ©crit Ă partir de la parole Ă condition dâĂ©viter la pro- motion des subordinations. Si la parole dagara est soumise Ă celle de Dieu, toute culture rĂ©ciproque entre Dagara et ChrĂ©tiens est impossible car il y a domination de lâune sur lâautre, des uns sur les autres, un espace dans lequel le dialogue devient Ă©videmment problĂ©matique. La fraternitĂ© est un espace de dĂ©couverte rĂ©ciproque, dâĂ©change, de partage ; ce qui est bien Ă©videmment lâex- pression dâune humilitĂ©. Si la domination devait intervenir, on serait alors dans un contexte de conflictualitĂ© ouverte, ce qui est contraire Ă lâenseignement thĂ©ologique chrĂ©tien. Alors il est sans doute prĂ©fĂ©rable de cultiver le dialogue dans un monde dĂ©jĂ si conflictuel quâon en vient Ă ignorer les espaces de dialogue qui Ă©mergent dans ce qui est dĂ©sormais dĂ©nommĂ© mondialisation, prĂ©sentĂ©e Ă tort comme nâĂ©tant que le lieu des oppositions et des dominations.
Issuede la tradition maghrébine, la fouta est une grande piÚce d'étoffe en coton qui est notamment utilisées dans les hammams. Horaires d'été : nous sommes joignables de 9h à 17h. Usines de production fermées en Août : les délais de livraison sont allongés. Fermeture estivale du 16 au 19 Aout, reprise des expéditions le 22 . LIVRAISON OFFERTE * à PARTIR DE 499⏠HT
La fouta, tu en as sĂ»rement entendu parler, mais tu te demandes ce que câest⊠Une serviette ? Un foulard ? Un plaid ? En rĂ©alitĂ©, câest un peu tout ça Ă la fois ! Et câest ce qui est top avec la fouta. Un seul tissu pour un usage multiple. Si tu aimes les piĂšces uniques et originales, tu vas adorer la fouta pour tes vacances. On tâexplique pourquoi tu as besoin dâune fouta de plage, et surtout comment tu peux tâen servir ! Dâabord quâest-ce quâune fouta ? TrĂšs en vogue, la fouta de plage est une serviette tissĂ©e chic et Ă©lĂ©gante. Ses principales qualitĂ©s elle est lĂ©gĂšre, grande, hyper absorbante et sĂšche trĂšs rapidement. Le petit plus ? Elle a de jolies franges tissĂ©es Ă la main. En bref, elle a tout pour plaire. La fouta, originaire de Tunisie, Ă©tait dâabord utilisĂ©e dans les Hammams. Ă lâĂ©poque, elle Ă©tait tissĂ©e sur des mĂ©tiers Ă tisser en bois. Cette tradition sâest amĂ©liorĂ©e tout en conservant son charme puisque les franges sont toujours tressĂ©es Ă la main. La fouta est un must have apprĂ©ciĂ©e pour son cĂŽtĂ© Ă©cologique puisquâencore aujourdâhui elle est tissĂ©e avec les fins de cĂŽnes des grandes productions de textile. PlutĂŽt que de les jeter, on fait des foutas avec ! Et câest ce qui fait nous nous retrouvons avec de jolis modĂšles colorĂ©s sur le marchĂ© ! Les foutas sont gĂ©nĂ©ralement en coton. Mieux vaut Ă©viter les autres tissus, car seul le coton procure cette douceur tant apprĂ©ciĂ©e. Par contre, il est possible dâen trouver dans diffĂ©rents tissages la fouta plate avec un tissage lisse ou la fouta Nid dâabeille avec un tissage alvĂ©olĂ©. Comment lâutiliser ? La fouta faisait fureur dans les Hammams pour sa lĂ©gĂšretĂ© et sa capacitĂ© dâabsorption. Elle est Ă©galement ultra compacte, donc facile Ă transporter. Son utilisation sâest ensuite dĂ©veloppĂ©e serviette de bain, parĂ©o, plaid, ou mĂȘme nappe, on peut sâen servir de bien des maniĂšres. Sa facilitĂ© dâentretien en fait un accessoire unique pour une utilisation multiple. La fouta est un accessoire qui nâa pas de place fixe, câest Ă toi de lâutiliser au grĂ© de tes envies. Si tu choisis une fouta pour aller Ă la plage, tu auras plus dâun tour dans ton sac avec cette serviette. Voici quelques exemples dâutilisation dâune fouta. â en serviette de plage et parĂ©o Ă la plage ou Ă la piscine, la fouta te servira Ă la fois de serviette de plage et de parĂ©o. Comme elle sĂšche trĂšs vite, tu pourras facilement utiliser ce linge de bain pour tâhabiller avec lorsque tu auras fini de te baigner. â en serviette de bain Si tu aimes aller au hammam ou au sauna, la fouta deviendra vite un accessoire indispensable. Tu peux aussi tout simplement tâen servir dans ta salle de bain lorsque tu sors de la douche. Sa douceur te rappellera les bons souvenirs de Hammam ou de sable chaud. En Ă©tĂ© comme en hiver, cette serviette te suivra de partout. â en dĂ©co dans toute la maison La fouta peut tâĂȘtre utile dans toute la maison et mĂȘme en dehors. Certains lâutilisent en nappe ou mĂȘme en jetĂ© de canapĂ© pour dĂ©corer leur intĂ©rieur. Tu peux aussi tâen servir comme jetĂ© de lit ou encore comme torchon Ă main si tu choisis une fouta de petite taille. â Et pour tout un tas dâautres choses ! Tu veux dâautres idĂ©es dâutilisation dâune fouta ? Pourquoi ne pas lâutiliser sur les siĂšges de ta voiture pour un joli effet ? Si tu aimes le pique-nique, la fouta de grande taille est idĂ©ale pour un dĂ©jeuner sur lâherbe. Tu peux mĂȘme tâen servir pour langer bĂ©bé⊠Et pour tes enfants ou en petites serviettes dâinvitĂ©s, tu peux tâen procurer de diffĂ©rentes tailles. Top 5 des foutas de plage Tu ne sais pas quelle fouta choisir pour tâaccompagner Ă la plage ? On tâa fait une sĂ©lection des 5 meilleures foutas de plage. Tu nâas plus quâĂ opter pour la couleur que tu prĂ©fĂšres !
Quest-ce quâune serviette fouta ? Une serviette fouta est une serviette originaire de la Tunisie. Elle est aussi appelĂ©e drap de hammam, car câest lĂ quâelle tire son utilisation premiĂšre. Ce linge de toilette composĂ© Ă 100 % de coton se caractĂ©rise par ses franges tressĂ©es Ă la main en son extrĂ©mitĂ©, ce qui en fait une
Que peut-on dire sur ce que câest une fouta ? 10 nov 2021 stephanie Commentaires fermĂ©s On entend souvent parler de la fouta puisque son port est la grande tendance en ce moment. Et pourtant, certaines personnes ne savent pas encore de quoi il sâagit exactement. Dans les paragraphes suivant, dĂ©couvrez donc tout ce quâil y a Ă savoir sur la fouta. Il en est ainsi de la dĂ©couverte de ses origines, de ses avantages et de ses utilisations. Les origines de la fouta Pour mieux comprendre ce que câest une fouta, il faut commencer par dĂ©finir le sujet. On parle ici dâun accessoire Ă mi-chemin entre la serviette de bain et le parĂ©o. La foutah nâest autre quâun tissĂ©e en coton mesurant traditionnellement 100 x 200 cm et dotĂ©e de franges nouĂ©es Ă la main. Le mot fouta ou foutah signifie Ă©toffe, câest-Ă -dire un morceau de tissu. Ce tissu est Ă lâorigine lâancĂȘtre de la serviette Ă©ponge. Il a Ă©tĂ© fait Ă lâaide dâun tissage en bois et des mains dâĆuvre des artisans. Plus tard, le moyen de fabrication a beaucoup Ă©voluĂ©. Cependant, malgrĂ© lâĂ©volution, la foutah a gardĂ© son cĂŽtĂ© artisanal. En effet, les franges sont encore tressĂ©es Ă la main. Elle est utilisĂ©e comme serviette dans les hammams turcs et tunisiens. Et aujourdâhui encore, ce tissu est encore trĂšs apprĂ©ciĂ©. Il est rĂ©pandu sur toutes les plages et les piscines du monde entier. Les avantages de la fouta Il y a beaucoup dâavantages Ă gagner en utilisant une foutah. DĂ©jĂ , ce tissu est fin et lĂ©ger. Il sĂšche trĂšs vite que son port Ă la plage ou Ă la piscine est plus pratique. Il ne nĂ©cessite pas non plus de grande place dans le sac ou dans la valise. De plus, ce genre de tissu nâattire pas le sable. Le tissu est Ă©galement trĂšs doux. Cette douceur Ă toute Ă©preuve a apportĂ© le grand succĂšs de ce produit. La fouta est aussi disponible sous diffĂ©rents modĂšles en ce moment. Il est donc possible de lâutiliser en toutes circonstances comme parĂ©o pour les femmes et pour les femmes. Si vous nâavez pas de tapis pour vous allonger Ă la plage, il peut ĂȘtre utilisĂ© en drap de plage. Pour faire un pique-nique, câest la nappe de pique-nique. Vous pouvez utiliser aussi la foutah en plaid ou en jetĂ© de canapĂ©. Sinon, si vous faites un bain hammam, il vous est possible de vous munir de votre foutah. Les utilisations de la fouta Les utilisations de la foutah sont nombreuses. Pour savoir cela, il faut rĂ©pondre aux questions câest pour qui oĂč et comment ? Pour les personnes fan de dĂ©co par exemple, ce tissu peut parfaitement dĂ©corer votre salon sâil est mis sur le canapĂ©, dĂ©corer votre chambre sâil est allongĂ© sur le lit ou dĂ©corer la cuisine sâil est utilisĂ© en nappe de table ou en torchon et essuie-main. Pour prendre soin de vous, il est possible dâutiliser la foutah grĂące Ă sa douceur. Pour partir en piscine, Ă la plage ou en randonnĂ©es, câest lâidĂ©al vu sa praticitĂ©. Sinon, pour les bĂ©bĂ©s et les enfants, ce tissu est multi-usage. En couverture, en drap, en serviette de bain, en lange, en Ă©charpe, la fouta reste la plus intĂ©ressante pour toutes activitĂ©s dehors. Categories Mode UberHorny Ăvaluation 2021 Les InconvĂ©nients Je ExpĂ©rimentĂ© dans Mon
Certainstrouvent que ce tissage apporte du moelleux Ă la Fouta. Existe en unie, rayĂ©e (seules les bords [extrĂȘmitĂ©s hautes et basses] de la fouta sont rayĂ©es) ou ziwane (toute la fouta est rayĂ©e, les bords sont en ivoire unie). Des modĂšles "Fouta invitĂ©" en Nid d'Abeille sont trĂšs apprĂ©ciĂ©s : ce sont de petites foutas idĂ©ales dans la salle de bain comme serviettes pour les main
Issue de la tradition maghrébine, la fouta est une grande piÚce d'étoffe en coton qui est notamment utilisées dans les hammams. LégÚre et séchant rapidement, elle est reprise par les stations balnéaires de la cÎte d'azur puis elle se répand partout, remplaçant l'encombrante serviette de plage.
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qu est ce qu un fouta